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Georges Hacquin est né en 194. Bon pied, bon œil, il est avec Georges Harris le doyen des pilotes automobiles belges. Sa carrière a débuté en 1952 et s’est achevée au début du Paris-Dakar 1987, non sans se prolonger des années encore dans les rallyes pour voitures anciennes. Georges Hacquin  est l’exemple même de la Belgique de l’après-guerre : parti de pas grand-chose, il a monté une affaire florissante de nettoyage de vitres qui est devenue une référence de l’entretien de bâtiments avant d’être revendue à un groupe américain. Mais l’homme d’affaires se doublait d’un passionné de compétition. Triathlète avant l’heure durant la guerre, Hacquin a débuté en rallyes au moment où ces épreuves s’apparentaient encore à des jeux de patronage.

Entre 1952 et 1987, il a vécu tous les changements qu’a subis le sport automobile en 35 ans: la débrouille des premières courses, un statut de pilote officiel et semi-professionnel chez Simca, le soutien des importateurs, une place de pilote officiel chez Citroën, puis la course à l’armement dans la deuxième moitié des années 60 et l’arrivée controversée des premiers sponsors, qui culminera avec quelques délires lors des Paris-Dakar des années 80.

Au-delà d’un sens inné des relations publiques, une aussi longue carrière ne pouvait se justifier que par un coup de volant très sûr. En remportant sa classe un nombre incalculable de fois et le général à plusieurs reprises, Georges Hacquin était une référence en Belgique, dont il fut le champion des rallyes internationaux en 1958. Il a aussi imposé sa marque dans des épreuves étrangères de renom comme le Tour de France, le Rallye de Solitude, la Coupe des Alpes ou le Liège-Rome-Liège (paradoxalement l’épreuve qui lui a le moins réussi). Ces résultats lui ont valu de disputer les 24 Heures du Mans au sein de l’Equipe Nationale Belge et d’être appelé à rejoindre la prestigieuse équipe officielle Citroën dirigée par René Cotton en 1962.

 

© Collection privée Georges Hacquin 

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