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du 18 décembre 2009 au 17 Janvier 2010

L'exposition de clôture du centenaire de la marque Bugatti

 


«  Bugatti 100 Expo » s'installe à Autoworld-Bruxelles du 18 décembre 2009 au 17 janvier 2010, cent ans, presque jour pour jour, après qu'Ettore Bugatti se soit installé à Molheim/Dorlisheim, en Alsace, pour y lancer sa propre marque. Artiste, inventeur de talent, mécanicien ingénieux, il sut allier la beauté, le luxe, l'exigence artistique aux performances techniques d'exception. Il créa les voitures de course les plus rapides de son époque et, avec son fils Jean, des modèles qui comptent toujours parmi les plus élégants. Cent ans plus tard, la légende perdure grâce aux nouvelles créations qui portent son nom et qui, fidèles à son esprit, demeurent les voitures de tourisme les plus puissantes, les plus exclusives et les plus racées.

 

 

 

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« Bugatti 100 Expo » veut retracer, à-travers de quelque quarante Bugatti parmi les plus emblématiques, l'histoire d'un homme, d'une passion, d'une marque.

Que de contrastes entre la première Bugatti Type 13 et la Royale Esders, le Type 35 et l'Atlantic, le «  Tank » et la Veyron ! Et pourtant… A travers toutes ces voitures, deux thèmes se profilent en permanence, indissociables du nom de Bugatti : l'aspect sportif, d'une part, et le design et l'élégance des voitures d'autre part.

C'est en se basant sur cette double thématique qu'a été imaginée la scénographie de « Bugatti 100 Expo ».

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Une quarantaine de Bugatti pour 100 ans de légende



« Bugatti 100 Expo » racontera l'histoire de la marque au-travers des voitures suivantes :

Un Type 13 (1910-1920)

type13-bresciaC'est la voiture qu'Ettore amena avec lui en décembre 1909 lorsqu'il s'installa à Molsheim/Dorlisheim, et dont il commença la production janvier 1910.

La voiture présentée est une des premières voitures construites par Bugatti à Molsheim. Elle est quasiment dans son état d'origine.





Un Type 22 et un Type 23 « Brescia » (1921 - 1926)

T23 bugatti Autoworld.jpgLe surnom « Brescia » apparaît pour la première fois à l'usine Bugatti en 1921, après que 4 Bugatti de Type 13 soient arrivées aux 4 premières places du Grand Prix d'Italie à Brescia. A partir de ce jour, les voitures de course T13, T22 et T23 (16 soupapes) furent toutes ainsi nommées. Entre 1921 et 1926, quelque 2005 « Brescia » et « Brescia modifiée » furent fabriquées, sur une production totale de près de 8000 Bugatti.
 

Un Type 32 « Tank » (1923)

T32 Tank de Tours ex livre .jpgFuselé  comme une aile d'avion, avec ses roues disparaissant totalement sous le carénage, la voiture possède un châssis révolutionnaire pour l'époque qui lui confère un centre de gravité extrêmement bas. Engagé au Grand Prix A.C.F. de Tours en 1923, le « tank » arrive en troisième place.

 




Quatre Type 35 : la Bugatti la plus emblématique (1924-1930)

Elle est l'archétype de la voiture de course du milieu des années 1920 au volant desquelles les pilotes emportèrent pas moins de… 1851 victoires durant les sept années de sa construction. C'est l'alliance parfaite du sport, grâce à son aérodynamisme, et de l'esthétique. On voit apparaître pour la première fois le radiateur en forme de fer à cheval et les roues à bâtons en aluminium coulé. L'introduction, en 1926, de compresseurs sur les moteurs lance les Bugatti vers les plus hauts sommets.

La célèbre Bugatti Type 35, à la base d'une multitude d'autres modèles de course et de grand tourisme, est encore aujourd'hui considérée comme le chef-d'œuvre d'Ettore Bugatti.
 

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Deux Type 37

Une déclinaison plus abordable de la T35 qui passe à 4 cylindres tout en conservant la belle allure et les dimensions générales de sa grande sœur.
Deux Type 40 (1926-1930)

A partir de juin 1926, le Type 40 prend le relais des Brescia 16 soupapes. C'est la déclinaison version Grand Tourisme du Type 37 (course).

L'exposition présente une carrosserie Grand Sport et une carrosserie « Fiacre ».

 

Un Type 41 « Royale Esders » (1926-1931)



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En 1931, à l'âge de 23 ans, Jean Bugatti conçoit, pour Armand Esders, la légendaire carrosserie 2 places du roadster Royale. Le second propriétaire fit re-carrosser le châssis en coupé de ville par Binder (Paris). Des années plus tard, les frères Schlumpf, puis la Cité de l'Automobile de Mulhouse, recréèrent cette voiture unique en demandant au carrossier parisien Lecoq de reproduire la carrosserie originale de Jean et de la monter sur un châssis de Royale reconstitué à l'aide de pièces d'origine.

Deux Type 43 (1927-1930)

T43 - grand sport autoworld.jpgPour sa clientèle de gentlemen drivers, Ettore Bugatti reprend la même mécanique que le Type 35 (8 cylindres) mais en version « tourisme » » sur châssis allongé permettant des carrosseries moins exiguës en 2 ou 4 places.

L'exposition présente une carrosserie Grand Sport et une carrosserie Figoni-Falaschi (Paris).





Un Type 44 (1927-1930)


 bugatti type 44« Faux Cabriolet » carrossé par D'Ieteren Frères suivant la licence Weymann, dont la caractéristique était d'être légère, souple, durable et articulée.

 

 

 

 

Un Type 50 (1930-1933)

bugatti historic car T50.jpgAvec le Type 50 apparaît le premier moteur avec double arbre à came en tête. La voiture carrosserie « semi-profilée » est un des premiers dessins connus de Jean Bugatti.








Un Type 52 « Baby » (1927-1937)


Ettore Bugatti construisit, pour son fils Roland, la réplique fidèle du Type 35 Grand Prix à l'échelle ½. Très vite, ses riches clients la commandèrent pour leurs enfants. Le premier fut le Roi du Maroc. Hergé l'immortalisa dans « Tintin au Pays de l'Or noir » avec le Prince Abdallah.

La voiture présentée a appartenu au Prince Baudouin.


Un Type 55, « La voiture de Monsieur Jean » (1931-1935)


1931-bugatti-type-55-jean-bugatti-roadsterAvec ce modèle, Jean Bugatti marque d'une touche supplémentaire la finesse des lignes. Tout en restant de grandes sportives, les Bugatti de Type 55 sont d'une élégance rare et incontestable : carrosserie à deux places dont les longues ailes (surnommées « ailes de mouettes ») semblent avoir été tracées d'un seul coup de crayon.

 

Un Type 59 (1933-1934)

bugatti type 59La Bugatti Type 59 représente le développement ultime de la légendaire lignée des pur-sangs Grand Prix qui débuta avec le Type 35. Le Roi Léopold III en posséda une transformée pour la route.

L'exposition présente un Type 59 de course.

 

 

 

Un Type 56, la petite électrique (1931-1933)

Un bi-place électrique conçu, fabriqué et utilisé par Ettore Bugatti pour ses déplacements autour de son domicile et de son usine. Un moteur sur chaque roue et une queue de vache en guise de volant.

Le modèle présenté à l'exposition a appartenu à la Reine Elisabeth de Belgique.

Dix Types 57 - 57C - 57S - 57SC : L'inimitable empreinte de Jean (1934-1939)

bugatti 57Ce furent les plus belles réussites de Jean Bugatti. Les Bugatti Type 57, 57C, 57S et l'inimitable 57SC Atlantic sont d'une esthétique exceptionnelle et d'une puissance remarquable… pour une utilisation qui se voulait « courante » : les vraies GT des années 1930 ! Selon les carrosseries, elles se prénommaient Stelvio, Aravis, Galibier, Ventoux, Atalante, Atlantic…


 




L'exposition présente aussi :

    *  
          o T57  Stelvio  1ère série - 1934 - Cabriolet Gangloff - 2 portes - 4 places
          o T57C Aravis  - 1939 - Cabriolet - 2 places - carross. Letourneur & Marchal (Paris)
          o T57C Galibier 2ème série - 1938 -  Berline - 4 places


    *  
          o T57C Ventoux - 1938 - Coach - 2 portes - 4 places
          o T57SC Atalante - Coupé découvrable 2 places - dessiné par Jean Bugatti
          o T57SC « Atlantic  » - 1936.
          o T57 - Coupé « Gangloff »  - 1935 - au départ une Stelvio Cabriolet 1ère série, re-carrossée en Gangloff Coupé selon un dessin jamais exécuté à l'époque.
          o T57 - Coupé 4 places - 1939 - carrosserie Albert D'Ieteren
          o T57C - Roadster « Gangloff » - Carrosserie construite en 2007, d'après un dessin inédit proposé par Gangloff en 1935.
          o T57S - Roadster - 1936 - Reconstruction à l'identique de la T57S ayant appartenu au peintre français André Perrin jusqu'en 1950, puis envoyé à la casse.


Un Type 57G « Tank »  (1936-1937)

Mise au point par Jean, il s'agit d'une Bugatti Type 57S modifiée avec une carrosserie aérodynamique qui lui valut le surnom de « Tank »,  tout comme le Type 32 de 1923.

En 1937, elle est victorieuse des 24 Heures du Mans. En 1939, c'est une nouvelle victoire qui l'attend. Mais la voiture sera fatale à Jean qui se tue à 200km/h en voulant éviter un cycliste, pendant une séance d'essai sur une route fermée près de l'usine de Molsheim.

Après Ettore…
Un Type 101 (1951 - 1953)

Après la mort d'Ettore Bugatti, l'usine produit encore, sous la direction de Pierre Marco, une petite série de Type 101 qui cache une technologie de Type 57.

Un Type 251 (1955/6 )

En 1951, Roland, le troisième fils d'Ettore Bugatti, et Pierre Marco chargent Gioacchino Colombo d'étudier un nouveau projet, assisté de trois dessinateurs italiens. Le Type 251 est une voiture de course révolutionnaire équipée, pour la première fois, d'un moteur transversal central arrière. Les premiers essais ont lieu en 1955 par Pierre Marco et Maurice Trintignant. Lors du GP de France le 1er juillet 1956, ce dernier doit abandonner après quelques tours sur panne mécanique.

Un Type 252  (1956)

Suite à  l'expérience malheureuse de la F1 Type 251, Roland va rechercher l'ancien ingénieur Bertrand pour poursuivre le développement de la Bugatti Type 252. Cette petite voiture de sport utilise un moteur 4 cylindres, la moitié de celui du Type 251. Le Type 252 constitue l'ultime tentative de relance de la société.

La voiture présentée est une barquette 2 places roadster

Une EB 110 (1991-1994)

En 1987, l'Italien Romano Artioli achète les droits de la marque, fonde Bugatti Automobili SpA et transfère le siège de Bugatti à Campogalliano, près de Modène (Italie).

L'EB110 est présentée à Paris le 15 septembre 1991, jour de la naissance d'Ettore. C'était la voiture de sport de série la plus rapide du monde en son temps. Elle passait de zéro à 100km/h en 3.4 secondes !


Une EB 112 (1992)

En 1992, la mise au point d'une EB112 fut confiée à Mauro Forghieri, célèbre ingénieur de Ferrari. Le dessin de la carrosserie fut réalisé par Italdesign. Présentée au Salon de Genève en 1993, cette berline 4 portes devait compléter la gamme dès 1996… mais resta au stade de prototype car, en 1995, la société de Romano Artioli dépose son bilan.
Les trois prototypes menant à la Veyron 16.4 (1998-1999)

En 1998, tel un phénix, la marque Bugatti renaît une deuxième fois grâce au rachat des droits liés à la marque, par le groupe Volkswagen, qui réinstalle Bugatti à Molsheim sous le nom de Bugatti Automobiles S.A.S.  Dès le départ, la société présente un premier prototype, la Bugatti EB118, et deux autres l'année suivante, l'EB218 et la Bugatti Chiron 18.3.

Le chiffre « 18 » indiquant qu'il s'agit d'un moteur 18 cylindres, une première dans le monde des voitures de tourisme.

Une Bugatti Veyron 16.4 (2006 - approx. 2011)

En 2000, le prototype Bugatti Veyron, dessiné par Hartmut Warkuss et son équipe de designers, est dévoilé aux salons de Détroit, Genève et Paris.

Après cinq ans de mise au point, la production de la Veyron débute à Molsheim. Cette voiture de sport est la plus rapide au monde à circuler sur route. Quelque 80 Veyron 16.4, construites dans le respect de la marque - art, forme et technique - sortent chaque année du siège traditionnel de Bugatti, où la plupart des propriétaires viennent directement en prendre possession… comme au temps d'Ettore.
Une Bugatti Veyron Fbg par Hermès  (2008)

Présentée pour la première fois en mars 2008 au Salon automobile de Genève, la « Bugatti Veyron Fbg par Hermès », associe les performances techniques de Bugatti aux savoir-faire de la maison Hermès et de ses artisans. Ce projet fait renaître une relation née dans les années 1920 entre Émile Hermès et Ettore Bugatti, basée sur une admiration réciproque et un même regard tourné vers l'innovation et la création.
Une Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport (2009)

Dernière née de la lignée, la Grand Sport est une Veyron 16.4 mais avec toit amovible, léger et transparent en polycarbonate, pour une conduite à ciel ouvert rendue possible par des modifications structurelles du châssis.  
 

Les autres inventions de Bugatti.

D'autres inventions d'Ettore Bugatti seront également présentées :

    *  
          o l'autorail - sous forme d'un jouet d'époque,
          o l'avion Bugatti 100P -fidèle maquette à l'échelle réalisée par Dominique Mathern.

 
 

Le site qui dit tout : www.bugatti100.com     

Le site web www.bugatti100.com donne toutes les nombreuses informations nécessaires concernant l'exposition.


Le lieu de l'expo
: Autoworld Bruxelles

Les visiteurs de l'exposition auront ainsi également l'opportunité de découvrir un des plus importants musées de l'Automobile d'Europe (après la Cité de l'Automobile de Mulhouse) et l'unique lieu au monde où l'on peut admirer autant de modèles de la prestigieuse production belge, qui compta plus de 200 marques : Minerva, FN, Excelsior, Fondu, Vivinius, Imperia…   

C'est dans ce lieu à l'architecture remarquable que furent organisés, de 1902 à 1936, les premiers salons de l'automobile en Belgique.

Les quelques 250 automobiles exposées à Autoworld proviennent en grande partie de la collection de Ghislain Mahy, et retracent les étapes les plus marquantes de l'histoire automobile dans une scénographie aérée, qui permet au public d'approcher tous les véhicules exposés.  
Détails pratiques

Lieu  :  

L'expo « Bugatti100 » se tiendra au Musée de l'Automobile
Esplanade du Parc du Cinquantenaire 11 - 1000 Bruxelles

Jours d'ouvertures  :

tous les jours (y compris le lundi) du vendredi 18 décembre 2009 au  dimanche 17 janvier 2010 / OUVERT le 1er janvier 2010 (fermé le 25 décembre 2009)

Heures  :
de 10h à 17h en semaine - de 10h à 18h le samedi & dimanche

Prix d'entrée 
(*) :


Adultes : 6 €uros - Groupe de 8 adultes: 4,70 €/pers                                   Etudiants/Seniors/Handicapés: 4,70 € - Groupe de 8  : 3,50 €/pers
Enfants de moins de 6 ans : gratuit
Enfants de 6 à 13 ans: 3,00 €uros - Groupe de 15 enfants : 2,25 €/pers
1 enfant gratuit par adulte payant

Informations  : 02/736.41.65 - [email protected]

Parking  :
gratuit et assuré devant les portes du Musée                                        

Train  Gare Mérode - Ligne 26

Metro   Lignes 1 A et 1B - Station Mérode

Bus/Tramway 81 - 82 - 22 - 27 - 61 - 80   

(*) le prix d'entrée à l'exposition comprend également l'entrée à l'ensemble du musée

 

 

 

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