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Avec la dernière étape, les équipages ont entameré le retour vers la Belgique et vers la toute nouvelle Route Napoléon belge dont le dessin a été officiellement fixé en 2014.

Après le départ de Metz, les voitures se sont dirigerées vers les forêts de Verdun, une région marquée par les combats de la première guerre mondiale. Ce sera ensuite la ligne Maginot. La fameuse « ligne » porte en réalité le nom de celui qui en est à l’origine, le ministre de la guerre (eh oui, cela existait), André Maginot. Il s’agissait en fait de fortifications édifiées après la guerre de 14-18 pour protéger toutes les frontières du territoire français. Les voitures anciennes sont passées, entre autres, par Montmédy où, par exemple, plus de 200 blockhaus et tourelles avaient été installés.

Changeons de monde et découvrons pour suivre une vision surréaliste : une gigantesque basilique en pleine campagne ! Le village d’Avioth, 143 habitants, abrite, si l’on ose dire, depuis le XIVème siècle une cathédrale qui sera même élevée au rang de basilique par le pape Jean-Paul II en 1993.

Retour au pays ensuite, par le petit poste frontière de Fagny. Après une restauration méritée à Orval, le tracé s'est dirigé vers Florenville, les forêts de Bouillon, Beauraing, Hastière, Sambreville et Ligny.

A Ligny les participants y ont découvert le centre Général Gérard. Ce musée napoléonien évoque, dans un cadre authentique du 18ème siècle, la dernière victoire de Napoléon, avant la célèbre bataille de Waterloo. Il se situe au cœur même du champ de bataille de Ligny dans la province de Namur. Le musée est logé dans une ancienne ferme qui servit d'hôpital après la bataille et qui a conservé son aspect d'antan.

Autre musée sur cette route vers Waterloo, le musée du Caillou à Vieux-Genappe. Il s’agit d’une ancienne ferme construite en 1757. Napoléon et son état-major y passèrent la nuit du 17 juin 1815 et y établirent les plans de la bataille de Waterloo. Il présente dans ses cinq salles des souvenirs personnels de l'Empereur ainsi que des armes et objets relatifs à la bataille. On y expose l’un de ses lits pliants, son masque mortuaire, des objets personnels mais aussi nombre de reliques retrouvées sur le champ de bataille.

Enfin, voilà la butte du Lion, Waterloo, le terme de ces cinq journées qui auront vu les participants avoir fait le plein de sensations au volant de leur « joy & pride », sympathisé avec d’autres passionnés et engrangé un lot de souvenirs et d’images de paysages et de routes qu’on leur donne rarement l’occasion d’emprunter.

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